mercredi 3 janvier 2018

Épiphanie homélie

Le Bon Dieu a voulu que les mages viennent à la crèche. Il les a appelés et conduits miraculeusement. Des mages païens, à la suite des bergers de la nuit de Noël, qui eux étaient juifs. Ainsi le divin Messie est né non seulement pour les juifs mais aussi pour tous les peuples de la terre. Le Bon Dieu veut être connu et aimé de tous les hommes. Aucun n'est exclu. L'épiphanie est une fête qui nous rappelle l'importance de l'évangélisation. Pensons à tous les peuples de l'Asie, Chine, Indes et Japon, qui ne connaissent pas encore le Christ. Petit à petit, ils vont s'ouvrir au message de l’Évangile. Pensons aussi aux musulmans. Il y a maintenant des musulmans qui se convertissent au Christ. Plutôt que d'avoir peur des islamistes, nous devrions courageusement annoncer Jésus-Christ et son message de paix et d'amour. Un chef religieux musulman en Algérie se plaignait à un prêtre catholique : pourquoi ne nous parlez-vous pas davantage du Christ ? Il y a une soif de découvrir Jésus-Christ chez plus de musulmans qu'on le croit.

Les mages sont entrés dans la crèche et la Sainte Vierge les a accueillis et leur a présenté le petit enfant Jésus. Dans le salve Regina, cette belle antienne à la Vierge, nous faisons cette prière : après l'exil (de cette vie), montre-nous Jésus, le fruit béni de tes entrailles. Notre entrée au paradis sera semblable à ce que les mages ont vécu à la crèche. Nous verrons la Sainte Vierge, notre divine Mère, et celle-ci nous montrera son Divin Enfant pour que nous le contemplions éternellement. Parfaite alors sera notre joie. L'épiphanie est donc aussi une fête de l'espérance.
Les mages se sont prosternés et ont adoré l'enfant Jésus. Nous ferons la même chose dans quelques instants, au moment de la consécration. Nous serons à genoux pour adorer Jésus Hostie. Il sera aussi réellement présent sur l'autel qu'il l'était dans la crèche. Nous adorerons de tout notre cœur celui qui est à la fois notre Dieu, notre Roi et notre Sauveur.
Ouvrant alors leurs cassettes, les mages ont offert leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Nous aussi en ce jour nous avons à offrir à Jésus bien des choses. Offrons-lui notre or, c'est-à-dire ce que nous possédons, notre richesse. Utilisons désormais ce que nous avons selon la volonté de Dieu. Si nous avons le privilège d'être riches, donnons ce que nous pouvons aux pauvres. Celui qui donne aux pauvres prête à Dieu. Offrons aussi l'encens de notre prière et de notre adoration. Il y a à Ciney, rue du commerce, une chapelle de l'adoration perpétuelle. Aimons y entrer, chaque fois que l'occasion s'en présente, pour tenir compagnie quelques instants à celui qui est présent dans le Saint-Sacrement. Offrons enfin la myrrhe, c'est-à-dire le parfum de nous bonnes actions. Nous consolerons ainsi Jésus de l'ingratitude des hommes.
Enfin, divinement avertis, les mages sont retournés chez eux par un autre chemin, pour éviter le roi Hérode. Apprenons à nous laisser guider par la lumière du Saint-Esprit et par les signes que nous donne la Providence. Acceptons l'imprévu de Dieu dans les événements. Sachons nous abandonner entre les mains de Dieu, pour faire sa volonté et non la nôtre.
Concluons. Dans le Notre Père nous disons : que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite. Les mages ont réalisé ces demandes du Pater. Ils sont pour nous un exemple. Puissions-nous les imiter en mettant Jésus-Christ au centre de notre existence, avec le soutien maternel de la Vierge Marie.

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